Katie

Lorsqu’en 1871, la désargentée et intrépide Philomela Drax reçoit une lettre de son richissime grand-père déclarant qu’il craint pour sa vie à cause d’une famille peu scrupuleuse, les Slape, elle se précipite à la rescousse.

Mais le temps presse, car Katie Slape, une jeune femme dotée d’un don de voyance et d’un bon coup de marteau, est sur le point d’arriver à ses fins…

Démarre alors une traque endiablée, des rues poussiéreuses d’un village du New Jersey aux trottoirs étincelants de Saratoga, en passant par les quais de New York, Philo poursuit Katie… à moins que ce ne soit l’inverse:? Car personne n’échappe à Katie la Furie:!

Tout à la fois hommage de Michael McDowell aux penny dreadfuls excitants et sans pitié de l’ère victorienne et thriller bourré d’action et de rebondissements, Katie est une jubilatoire danse macabre à travers l’Âge d’or américain.

Au-delà de la cupidité et de la brutalité, de la gentillesse et du désespoir, Michael McDowell (1950-1999), créateur des mythiques Beetlejuice et Blackwater, nous offre avec Katie une lecture effrénée à la croisée de Stephen King et Jane Austen, et nous embarque dès les premières pages dans une cavalcade aussi sanglante que imprévisible.

Pour fêter la sortie de Lune froide sur Babylon de Michael McDowell, un petit livre surprise sera offert pour tout achat d’un exemplaire du susdit et terrifiant Lune froide sur Babylon OU de l’effroyable Katie OU du fascinant Aiguilles d’or OU encore de 2 volumes de la saga Blackwater. Ce petit livre de 48 pages aura cette couverture (de Pedro Oyarbide, bien entendu) qui défonce tout, marquée à chaud et gaufrée sur un papier bien beau comme on aime par ici.

Il contient une petite présentation des livres de la Bibliothèque Michael McDowell, un édito étrange du représentant, la nouvelle “Miss Mack” de Michael McDowell et un article inédit vraiment très intéressant sur les influences profondes de Michael McDowell : “Cauchemars familiers”.

C’est disponible à partir du 4 octobre dans toutes les librairies qui participent à l’opération (sauf Amazon) et sur notre site, c’est dans la limite des stocks disponibles (nous en avons fait pas mal, mais bon, nous savons aussi que vous aimez bien les jolis trucs sympas [moi, je trouve ça sympa, après, c’est mon idée, c’est moi qui l’ai fait, c’est moi qui vous en parle, donc, forcément, dans votre esprit, je suis comme la narratrice de “Gone Girl” : pas fiable à 100%], donc, on ne sait pas vraiment s’il y en aura vraiment assez pour tout le monde).

Ce petit cadeau pour vous permettre de mieux comprendre l’œuvre de Michael McDowell sera automatiquement rajouté dans votre colis lors de la préparation de la commande (dans la limite d’un seul exemplaire par commande).

En 1981, Michael McDowell menait des recherches pour écrire un scénario sur la macabre famille Bender. Surnommés les «:Bloody Benders:», ils sont responsables d’une dizaine de meurtres de voyageurs au Kansas en 1870. C’est un peu «:l’affaire de l’Auberge rouge:» avant l’heure, aux États-Unis.

Cette histoire est passionnante, et au cours des années elle s’est chargée de rumeurs plus ou moins farfelues. Le fait que les Benders n’aient jamais été réellement appréhendés participe du mythe. Il y a eu de nombreux livres écrits sur eux, des essais, des romans et des bandes dessinées, ils ont inspiré des chansons, un film a finalement été tourné en 2016.

Michael McDowell y voyait là sa matière préférée:: une famille étrange aux liens tordus, l’omniprésence de la mort et des individus aux motivations insaisissables. Le scénario ne vit pas le jour, mais se transforma sous ses doigts magiques en l’histoire d’une jeune fille désargentée aux prises avec une famille sans scrupule et prête à tout pour lui dérober la fortune qui lui revient de droit et lui permettrait de sortir de la misère.

En maniant avec une habileté déconcertante des éléments historiques, les ressorts du roman victorien (la jeune pauvresse courageuse) et de nombreux rebondissements, Michael McDowell tisse un roman aussi étonnant qu’imprévisible.

• D’un côté, il y a les Slape, une famille sans scrupule:: avec John, le père fouettard, simple d’esprit et violent, qui a pendant la guerre œuvré comme «:sauvage du rail:», ces cheminots autant chargés de poser des voies de chemins de fer pour les alliés que de saboter celles des rebelles.

Puis il y a Hannah, sa nouvelle épouse (la première ayant pris feu:!), un parasite pernicieux et fainéant, mais maline et douée d’assez de bon sens pour être néfaste et éviter de se faire prendre ; une seule chose compte pour elle, l’argent.

Et enfin, il y a Katie, un mélange de Bellatrix Lestrange et d’Annie Wilkes, qui tient plus de l’animal que de la jeune fille. Mais ce qui la rend totalement incontrôlable (hormis sa passion des couteaux et des marteaux), c’est sa capacité surnaturelle à percer les secrets de n’importe qui, à lire (sans forcément le comprendre) l’avenir, et à savoir tout, absolument tout de vous.

• De l’autre, il y a les Drax, les pauvres Drax : avec Mary, la couturière, qui a trimé toute sa vie l’aiguille à la main pour finalement n’arriver nulle part, même pas un dollar en poche, une hypothèque sur le dos, des yeux fatigués, le moindre souci se transformant en catastrophe insurmontable. Son mariage avec feu Tom Drax, contre l’avis de sa famille, l’a éloignée de son père, Richard Parrock, et de sa fortune qui aurait été fort utile en ces temps incertains.

D’autant que le vieil homme, malgré son amour-propre bafoué, est capable de reconnaître ses torts et le guêpier dans lequel il se trouve à présent, et qui le force à demander de l’aide à sa petite-fille, Philomela Drax.

Celle-ci n’a peut-être que 18 ans, mais elle est débrouillarde et courageuse, quoiqu’un peu candide, tout en sachant quand même très bien qu’elle ne montera sans doute jamais dans le même train que les riches et les connus de ce monde. Ce qui ne lui fait pas baisser les bras, mais au contraire, rester alerte, au cas où une opportunité ou un beau et riche jeune homme viendrait à passer.

Il n’y a qu’un seul livre:? Oui.
Ça se passe où et quand:? Dans le New Jersey et à New York, en 1871.
À la même époque que Les Aiguilles d’or:? Oui.
Est-ce que c’est comme Les Aiguilles d’or:? Non.
Ça parle de quoi:? D’une jeune femme aux prises avec une famille peu scrupuleuse.
Est-ce qu’il y a du surnaturel:? Katie est capable de voir l’avenir.
Est-ce qu’il y a des morts:? Pas mal.
Pouvez-vous le définir en quelques mots:? Un thriller historique et horrifique débridé.

Est-ce que ça marche si on n’a pas lu Blackwater:? Oui.

Est-ce que ça marche si on a lu Blackwater:? Carrément.
Est-ce que c’est prenant ? Très.
Est-ce que c’est bon:? C’est très très fun.
Est-ce que j’aurai envie de lire un autre Michael McDowell ensuite:? L’addiction est réelle mais ne nuit pas gravement à votre santé.

Un peu avant la parution de Blackwater, nous avons décidé que cette œuvre fascinante ne serait pas la fin, mais le commencement de notre aventure avec Michael McDowell.

C’est ainsi que de sa bibliographie nous avons décidé de réunir et de publier en français les livres qu’il a écrits sous son seul nom et qui partagent une même matière littéraire:: un peu de gothique, l’obsession des familles tordues et des vengeances machiavéliques, une écriture efficace, un humour noir et acide, l’omniprésence de la mort et un plaisir de lecture rafraîchissant.

Tous les 6 mois, et ce jusqu’en 2025, nous publierons un nouveau roman de Michael McDowell, avec la marque de fabrique que Blackwater : même traduction parfaite, même soin éditorial, même illustrateur de talent, même fabrication française, même prix attractif et même saveur addictive.

Lorsqu’il découvrait un nouveau livre qu’il adorait, Michael McDowell voulait absolument et rapidement lire le maximum des livres de son auteur. C’est en suivant cette envie que nous sommes heureux de bâtir la «:Bibliothèque Michael McDowell:».

Voici les livres qui la composent : Blackwater, 2022. Les Aiguilles d’or, 2023. Katie, 2024. Lune Froide sur Babylon, 2024. L’Amulette, 2025. Les Élémentaires, 2025…