À l’aube des années 1980, Babylon est une ville de Floride comme les autres, avec sa chaleur humide et ses pom-pom girls, ses rumeurs et ses superstitions, ses serpents venimeux et ses décès soudains.
Mais Babylon abrite aussi une rivière ancienne et sinueuse, l’un des affluents de la Perdido: le Styx. Un cours d’eau au passé trouble qui a déjà marqué la famille Larkin d’un sceau funeste. Alors quand la jeune Margaret Larkin se volatilise, c’est comme si la rivière se mettait à couler à l’envers, et que l’âme des morts souhaitait dévorer l’esprit des vivants.
Et tandis que remonte à la surface ce qui n’aurait jamais dû se noyer, une étrange lune se lève au-dessus de la ville, immense et froide, dont la lumière blafarde envahit tout et aveugle victime comme meurtrier, les déchus de Babylon.
Au-delà de la cupidité et de la brutalité, de la bonté et du désespoir, Michael McDowell (1950-1999) nous offre avec Lune froide sur Babylon un roman gothique et bestial, une danse macabre à mi-chemin entre un roman policier à l’ambiance poisseuse et un mélodrame effrayant où les blessures que s’infligent les vivants ne sont rien à côté de celles que peuvent infliger les morts.
Lune froide sur Babylon, de Michael McDowell. Traduction de l’anglais (États-Unis) par Gérard Coisne et Hélène Charrier. Illustration de Pedro Oyarbide. Couverture fabriquée par l’imprimerie Print System, à Bègles. Impression du bloc intérieur et façonnage par Firmin Didot, à Mesnil sur l’Estrée. Format 10,8:x:16,5:cm. Broché. 460 pages. Ce livre a déjà paru dans une traduction différente sous le titre : Les Brumes de Babylone. Titre original : Cold Moon Over Babylon.