Alabama, 1960. Alors que Dean Howell fait ses classes avant d’être envoyé au Vietnam, un accident sur le champ de tir le laisse dans un état végétatif.
Sa femme Sarah voit sa vie déjà morne devenir une agonie sans fin : après d’harassantes journées à l’usine, elle doit laver et nourrir son mari léthargique, tout en supportant son odieuse belle-mère, Jo, qui accuse la ville entière du sort de son fils. Lorsqu’elle offre une étrange amulette à l’homme qu’elle tient pour responsable, se met en branle une implacable danse macabre.
Et tandis que les meurtres inexplicables et les morts accidentelles s’enchaînent à un rythme diabolique, Sarah doit faire face à l’impossible réalité : cette amulette joue peut-être un rôle central dans cette hécatombe et elle doit à tout prix mettre la main dessus.
Avec ce premier roman radical et impitoyable, Michael McDowell use d’un objet maudit pour dresser un tableau captivant et sans concession d’une communauté rurale américaine, où la mort peut frapper n’importe qui, dans n’importe quelle couche de la société, faisant fi de la ségrégation, de l’âge et de la fortune.
Irriguées de vengeance, de familles tordues et d’un humour terriblement noir, les pages de L’Amulette sont aussi redoutables et cinématographiques qu’une inéluctable malédiction.
L’Amulette, de Michael McDowell. Traduction de l’anglais (États-Unis) par Laurent Vannini. Illustration de Pedro Oyarbide. Couverture fabriquée par l’imprimerie Print System, à Bègles. Impression du bloc intérieur et façonnage par Firmin Didot, à Mesnil sur l’Estrée. Format 10,8:x:16,5:cm. Broché. 442 pages. Titre original : The Amulet. Date de parution : 31 octobre 2025.