Chicago, fin des années 1960. Karen Reyes, dix ans, adore les fantômes, les vampires et autres morts-vivants. Elle s’imagine même être un loup-garou:: plus facile, ici, d’être un monstre que d’être une femme. Le jour de la Saint-Valentin, sa voisine, la belle Anka Silverberg, se suicide d’une balle en plein cœur. Mais Karen n’y croit pas et décide d’élucider ce mystère. Elle va vite découvrir qu’entre le passé d’Anka dans l’Allemagne nazie, son propre quartier prêt à s’embraser et les secrets tapis dans l’ombre de son quotidien, les monstres, bons ou mauvais, sont des êtres comme les autres, ambigus, torturés et fascinants.
Journal intime d’une artiste prodige, Moi, ce que j’aime, c’est les monstres est un kaléidoscope brillant d’énergie et d’émotions, l’histoire magnifiquement contée d’une fascinante enfant. Dans cette œuvre magistrale, tout à la fois enquête, drame familial et témoignage historique, Emil Ferris tisse un lien infiniment personnel entre un expressionnisme féroce, les hachures d’un Crumb et l’univers de Maurice Sendak.
Ce coffret est fabriqué avec un carton de 4 mm d’épaisseur et contient :
Moi, ce que j’aime c’est les monstres – livre premier : Format 204×265 mm. 416 pages couleurs. Traduit de l’anglais par Jean-Charles Khalifa. Lettré à la main par Amandine Boucher et Emmanuel Justo. Photogravure Jimmy Boukhalfa. Reliure brochée. Couverture à rabats. Titre original : My Favorite Thing Is Monsters Book One
Moi, ce que j’aime c’est les monstres – livre deuxième : Format 204×265 mm. 416 pages couleurs. Traduit de l’anglais par Jean-Charles Khalifa. Lettré à Monsieur Toussaint Louverture et Emmanuel Justo. Photogravure Jimmy Boukhalfa. Reliure brochée. Couverture à rabats. Titre original : My Favorite Thing Is Monsters Book Two
+ un fascicule de 12 pages narrant l’édifiante histoire du Blemmy de Karen Reyes







En 2002, Emil Ferris (née en 1962 à Chicago), mère célibataire et illustratrice , gagne sa vie en dessinant des jouets et en participant à la production de films d’animation. Lors de la fête de son quarantième anniversaire avec des amis, elle se fait piquer par un moustique et ne reprendra ses esprits que trois semaines plus tard, à l’hôpital. On lui a diagnostiqué une méningo-encéphalite : elle est frappée par une forme grave du syndrome du nil occidental. Les médecins lui annoncent qu’elle ne pourra sans doute plus jamais marcher. Pire encore, sa main droite, celle qui lui permet de dessiner, n’est plus capable de tenir un stylo.







