Zephyr, dans l’Alabama, est une ville idyllique pour Cory Mackenson, onze ans. Un lieu rassurant où, en 1964, la vie est encore simple ; on travaille à l’usine de papier ou à la laiterie, les familles aussi différentes soient-elles sont unies, les amitiés sont éternelles et même si parfois les comètes zèbrent le ciel, des bolides hurlants filent sur les routes et certains habitants font preuve d’excentricité, c’est un incroyable terrain de jeu pour un enfant à l’imagination étincelante qui souhaite devenir écrivain.
Malheureusement, un froid matin de printemps, alors que Cory accompagne son père dans sa tournée, ils sont témoins d’un accident : une voiture finit dans les eaux sombres et insondables de Saxon’s Lake. Malgré une tentative de sauvetage désespérée, le malheureux conducteur ligoté derrière son volant plongera inévitablement dans les profondeurs obscures et le père de Cory dans l’horreur qui se tapit toujours trop près de nous.
Alors que le jeune garçon s’efforce de comprendre le mal qui les tourmente depuis ce jour, ses yeux s’ouvrent peu à peu sur les forces puissantes et souvent mystérieuses qui l’entourent. D’une sorcière qui peut entendre les morts et envoûter les vivants, à un clan violent qui n’agit qu’à la pleine lune, en passant par les petites frappes imprévisibles de son quartier, Cory va devoir affronter les secrets qui se cachent dans l’ombre de sa ville natale et traverser le fin voile entre fantaisie et réalité, entre rêve et magie, car la santé des siens et sa propre vie sont peut-être en jeu. Zephyr, Alabama, c’est l’envoûtant portrait d’un monde sublimé par le regard de l’enfance, et son inévitable revers : la perte de l’innocence.
« Si vous lisez Zephyr, Alabama pour la première fois, j’espère qu’il vous conduira vers des lieux dont vous ne soupçonniez même pas l’existence… Ou des lieux dont vous auriez pu oublier l’existence. Si c’est votre deuxième ou troisième lecture, bon retour à Zephyr. Dans la vie de Cory et dans son monde. Bon retour parmi les jours d’été interminables, les illustres secrets, les endroits cachés et la magie qui se trouve en chacun de nous.:» —:Robert McCammon
Traduction de l’anglais (États-Unis) par Stéphane Carne. Illustration de couverture par Alex Green. Format 14 x 21 cm. Cartonné. 624 pages. Titre original : Boy’s Life.